A la découverte d’un poète oublié, Jasmin
Jacques Boé est né en 1798, à Agen, dans un « ostal » (une maison) de pauvres : la mère femme de ménage, le père tailleur. Devenu « coiffeur-perruquier » il commence à être connu comme poète local de langue occitane à 34 ans, quand Charles Nodier, de passage à Agen, le découvre et le présente aux lecteurs du Temps…. « Voici que surgit un poète et un grand poète, qui n’a de commun avec Bellaudière, Goudouli, Dastros et tous ses prédécesseurs que le charme piquant d’un idiome plein de nombre et d’harmonie, mais qui les surpasse de toute la portée d’un talent inspiré, un Lamartine, un Victor Hugo, un Béranger. » 1835 est le début de sa carrière prestigieuse de récitant. Il voyage à travers toute l’Occitanie. Vedette populaire, attendue avec impatience, saluée avec délire.
Trois voyages triomphaux à Paris, 1842: il est reçu par Sainte Beuve à la Mazarine, il récite ses poésies chez Lamartine qui lui dit qu’il est le poète le plus vrai de l’époque. 1853: au cours d’un grand banquet le Nonce du Pape lui remet un rameau « A Jasmin, le plus grand des troubadours », et 1859… , peu avant celui de Mistral.
De qué dire de mai? Que Jansemin foguèt l’invitat prestigiós de la Vila d’Albi per l’inauguracion de l’estatua de Laperosa ? Que Jasmin fut l’invité d’honneur de la Ville d’Albi pour l’inauguration de la statue de Laperouse ? Que l’Armonia Sant Alòi de Sant Juèri qu’avia jogat per l’escasença auriá servat un document d’archiu sus « le célèbre poète Jasmin »