Per acabar aquesta jornada, la tropa del Teatre de la Carrièra vos invita a la conferéncia musico-teatrala « Molière Face Sud » a 21 oras. Creada a l’escasença dels 400 ans de sa naissença, aqueste espectacle tòrna traçar las 12 annadas que Molière visquèt en país d’Òc. De mancar pas !
Le Centre Culturel Occitan de l’Albigeois vous propose une Journée du Théâtre amateur occitan le samedi 23 avril à l’Athanor, suivie d’une représentation du spectacle « Molière Face Sud ». Au
programme, une conférence donnée par Claude Alranq au Centre Occitan Rochegude sur le répertoire du théâtre occitan dès 14h. Puis, à l’Athanor à 15h, des pièces occitanes d’artistes et de troupes locales, telles Los de Ròcaguda, Los de Vilanòva, Pauleta Oulès, sans oublier « Tròç de Camin » par Christophe Calmettes, adaptée du libre « La grava sul camin » de Jean Boudou.
Pour terminer cette journée, la troupe du Teatre de la Carrièra vous invite à la conférence musico-théâtrale « Molière Face Sud » à 21h. Crée à l’occasion des 400 ans de sa naissance, ce spectacle tretrace les 12 années que Molière a vécu en pays d’Òc. De mancar pas !
Pour introduire la journée que le Centre Culturel Occitan de l’Albigeois consacre au Théâtre d’oc amateur, une conférence est prévue au Centre Occitan Rochegude samedi 23 avril à 14 h . Cette conférence envisagera la question du répertoire du théâtre d’oc, aujourd’hui et sous l’angle des possibles. En effet le théâtre d’oc a ses particularités CULTURELLES ET HISTORIQUES qui l’obligent à se redéfinir dans l’ensemble théâtral national. Il hérite des répertoires populaires de la France culturellement plurielle et cette complémentarité qui devrait justifier de son intérêt contemporain participe au contraire à son discrédit. Cette exclusion du « local » dans une actualité artistique elle-même boudée par les élections présidentielles est lourde de conséquences et appelle à une remobilisation des patrimoines culturels immatériels de « la France profonde ».
Le conférencier Claude Alranq est un acteur-auteur-metteur en scène et chercheur qui – depuis 55 ans – parcourt tous les chemins du théâtre populaire en Occitanie et dans les francophonies, sans exclure les « Avignon in » et les veillées villageoises.
2020. Pièce adaptée d’Adrien Vezinhet. Les parents de Janine convoitent un riche parti pour leur fille et ne veulent pas qu’elle épouse son amoureux désargenté. Mais une vieille tata et un événement inattendu vont aider les amoureux.
2020. Comédie de Frédéric Cayrou. Un avocat rusé et un paysan roublard rivalisent de malice pour savoir qui pourra le mieux rouler l’autre.
L’armée rouge vient de libérer le camp du Service de Travail Obligatoire (STO) de Waldenburg, en Silésie, où Henri Savignac [lo Ricon] vient de passer deux années de sa vie [sèm liures].
Henri raconte les différentes étapes de son retour jusqu’à la ferme familiale rouergate de Malarega. Là, il retrouvera ses parents et son frère cadet [es lo meu fraire, Fèlix, que ven primièr. Puèi lo papà sortís de l’estable].
La joie de la libération qu’il partage avec ses camarades dans le train qui le ramène en France [nosautres cantam dins los vagons] se mêle aux interrogations sur leur devenir [la vida d’en aval nos tornarà prene dins lo seu rebaladís] mais aussi sur celui de l’Allemagne en ruine [Alemanha, Alemanha : marrit païs ! Nosautres partissèm, mas tu demòras, emmantelada del fum de las tias usinas].
Entre Rodez et Malarega, le dialogue s’instaure avec le chauffeur qui le ramène à la maison ; ce dernier a fait le maquis et reproche à Henri l’« aide » qu’il a apporté à l’« ennemi » [as ajudat als Bòchas, anem !]. Quel accueil fera le pays à ces jeunes envoyés de force dans les camps du STO [trobarem pas una plaça, nosautres los jovents] ?
Rien n’a changé à la ferme de Malarega [res a pas cambiat dins l’ostal, l’ola bolís sul fuòc], cependant la blessure laissée par cet épisode est profonde [la sòm vendrà pas].
C’est à la lumière de cette épreuve qu’Henri conte ensuite son enfance à la ferme [te vòli contar la mia vida, una tràcia de vida] et sa rivalité avec son frère pressenti pour reprendre l’exploitation car plus robuste et plus apte au travail de la terre que lui [mos parents creguèron que poiriái pas jamai trabalhar la tèrra].
Ensuite, il y aura son échec au concours de l’école normale [lo meu nom mancava, èri rostit], sa seule chance alors de salut…
Un tròç de camin est une adaptation du roman de Joan Bodon, la grava sul camin dont les deux premières parties – Tòrni et Qual èri – sont présentées autour de dix tableaux.
Albi
A peine intronisé « Molière », Jean-Baptiste Poquelin suit Madeleine Béjart en Guyenne puis en Languedoc. En 1642, il a 20 ans ; en 1645, il en a 23 et elle 26.
Durant une douzaine d’années, ils vont vivre à Bordeaux, Agen, Toulouse, Graulhet, Albi, Réalmont, Carcassonne, Narbonne, Pézenas, Montpellier, Avignon, Béziers…
Douze sites en gardent les empreintes, dans la pierre architecturale, les événements historiques, les archives locales ou la mémoire de personnes-ressources qu’elles soient d’érudition ou de tradition orale.
Un trio de conteurs-musiciens redonne paroles, faits et gestes à ces traces. Chemin battant se profile un Molière inattendu, il apprend le métier dans l’ambiance des trois Frondes qui «insurgent » la période et que chacun de ses protecteurs incarne admirablement. Ces rencontres fournissent à l’œuvre du poète les gabarits de personnages qui la rendront universelle. Mais le trio redécouvre aussi un parcours initiatique sur la mosaïque culturelle de ce Midi qui offre avec ses voisins méditerranéens un art d’en rire et d’y survivre.
Albi